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jeudi 23 juin 2011

Lexique des termes arabes employés dans la finance islamique

Vous trouverez ici les termes les plus usités par le milieu des financiers musulmans ou pratiquant la finance islamique.




Le contrat de musharaka est, formellement, une société en commandite simple, en vertu de laquelle la banque et le client apportent chacun des capitaux en vue d’un projet spécifique.
Une autre possibilité est une prise de participation de la banque dans le capital d’une entreprise existante. La répartition au prorata, entre la banque et le client, des bénéfices escomptés, fait l’objet d’un contrat entre les parties. Les pertes sont partagées en fonction de l’apport en capital. La banque est autorisée à participer à la gestion, mais peut aussi ne pas faire usage de ce droit.

Le contrat modaraba est, formellement, une société en participation comportant une distinction claire entre bailleur de capitaux et l’entrepreneur qui a, lui, la haute main sur son projet. La rémunération est, là encore, fondée sur un pourcentage de bénéfices de l’entrepreneur fixé d’avance.
Aujourd’hui la modaraba peut s’appliquer à diverses activités économiques.

Al-masalih al- moursalah : Doctrines d’intérêt public.
Les jurisconsultes voient deux sortes d’usure ; le premier (nasiah 'DF3J&)) et le second (Fadl A6D ) qui veut dire ; la vente de l’argent contre de l’argent ou de la nourriture contre de la nourriture avec un supplément.

- Gharar : Désigne la transaction dans laquelle il y a tromperie ou ignorance sur l’objet du contrat.
- Fatwa : Consultation juridique ; décision juridique ; avis juridique.
- Faqih : Légiste ; juriste ; jurisconsulte. Selon la tradition du Prophète : « Ceux d’entre vous qui sont les plus hardis à donner des consultations juridiques (fatwa) sont aussi ceux qui iront le plus vite en enfer.»
- Fiqh : Jurisprudence.
- Fadl : Excès, excédent, additionnel.
- Ijma’a : Consensus ; commun accord
- Ijtihad : Recherche du bon jugement rationnel fondé sur le Coran et la Sunna. Lorsque le musulman ne trouve pas d’indication précise concernant une question dans le Coran et que la Source ne lui apporte pas non plus d’éléments décisif ; il doit faire cet effort nécessaire d’interprétation en se basant toujours sur les principes généraux de l’Islam, lui permettant de déterminer la réponse la plus adoptée.
- Ikhtila’f : Divergence (juridique) disparité
- Ikkrar : Déclaration.
- Iqtida : imitation.
- Istinba’t : Déduction.
- Jahalah : Manque de connaissance. Ignorance
- Moua’ouadates : Compensations ; compensatoires
- Naql : Transmission par écrit.
- Nadar : La spéculation
- Qard Al hasan : Prêt sans intérêt ou prêt bienveillant.
- Qimar : Désigne le fait de conditionner l’obtention d’un bien matériel à un évènement aléatoire.
- Qiyas : Raisonnement par analogie.
- Ta’a : Obéissance.
- Takafol : Garantie mutuelle ou indemnisation entre membres d’un groupe.
- Ta’awun : Acte d’entraide et d’assistance mutuelle entre les participants au sein d’un groupe.
- Takafol Ta’aouni : Une alternative islamique à la mutuelle d’assurance vie conventionnelle et au programme d’épargne / investissement basée sur un concept en conformité avec et agrée par la sharia.
- Soulem ou- Salaf : Emprunt.
- Usul al-fiqh : La jurisprudence ou la Science des Sources du Droit.
- Moua’malates : Transactions commerciales ; affaires ; opérations.
- Moukamara : jeu.
- Ra’y : Opinion privée ; coup d’oeil (légal).
- Ribh : Bénéfice.
- Tajanous : Affinité.
- Ourf : Coutume ; droit coutumier.
- Ousoul : Sources ; principes.

M.BARKAT Med El Amine: Assural : le Portail des Assurances en Algérie 18 June, 2011

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