Une occasion pour structurer le secteur
Elargissement des prérogatives du conseil consultatif
Le projet de loi relatif aux associations de microcrédit ne déçoit pas, selon certains acteurs de ce secteur. Il prévoit d’introduire des modifications relatives à la définition de l’activité, à la constitution des ressources des associations et au champ de consultation du conseil consultatif du microcrédit.
Une nouvelle modalité quant à l’octroi des autorisations de fusion et d’absorption y est introduite. «Sur le principe, ce projet de loi est en ligne avec les transformations prévues par le secteur. Maintenant, il faut attendre les décrets d’application qui, eux par contre, donneront les aspects techniques et les détails de la mise en place de ces nouvelles mesure et témoigneront de l’impact de ce projet de loi», précise Youssef Bencheqroun, DG d’Al Amana Microfinance.
De nouvelles modalités d’octroi de crédit sont prévues. Les associations pourront désormais distribuer directement ou indirectement les microcrédits. «Par cette nouvelle mesure, les activités liées au microcrédit seront plus flexibles en tablant sur une approche de proximité et en augmentant le nombre de partenariats avec de nouvelles associations», souligne Bencheqroun.
La distribution indirectes de micro-crédits pourra être effectuée ainsi à travers une autre associations de microcrédit ou un établissement de crédit. «Il serait néanmoins difficile d’allouer à ces organismes toutes les activités d’une association de microcrédit, car, contrairement au règlement des mensualités, il serait compliqué de fixer les modalités des crédits», révèle le DG d’Al Amana Microfinance.
Quant à l’aspect structurel, «le capital dudit établissement peut être détenu totalement ou partiellement par l’association de microcrédit», prévoit le projet de loi. Ce dernier étoffe l’éventail des ressources de ces associations en y intégrant les produits des participations et de leurs cessions.
Autre mesure importante, l’élargissement des prérogatives du conseil consultatif. Dans ce sens, il sera chargé de donner son avis quant à la fusion ou l’absorption de deux ou plusieurs associations de microcrédit. Le conseil consultatif est chargé, par ailleurs, de donner son avis au ministre chargé des Finances sur les conditions et les modalités de la distribution indirecte du microcrédit. Il pourra ainsi s’assurer de la bonne marche de l’octroi indirect de ce crédit.
Les opérations de fusion et d’absorption seront également soumises à de nouvelles autorisations par le ministre chargé des Finances, après avis du conseil consultatif du microcrédit.
Une nouvelle modalité quant à l’octroi des autorisations de fusion et d’absorption y est introduite. «Sur le principe, ce projet de loi est en ligne avec les transformations prévues par le secteur. Maintenant, il faut attendre les décrets d’application qui, eux par contre, donneront les aspects techniques et les détails de la mise en place de ces nouvelles mesure et témoigneront de l’impact de ce projet de loi», précise Youssef Bencheqroun, DG d’Al Amana Microfinance.
De nouvelles modalités d’octroi de crédit sont prévues. Les associations pourront désormais distribuer directement ou indirectement les microcrédits. «Par cette nouvelle mesure, les activités liées au microcrédit seront plus flexibles en tablant sur une approche de proximité et en augmentant le nombre de partenariats avec de nouvelles associations», souligne Bencheqroun.
La distribution indirectes de micro-crédits pourra être effectuée ainsi à travers une autre associations de microcrédit ou un établissement de crédit. «Il serait néanmoins difficile d’allouer à ces organismes toutes les activités d’une association de microcrédit, car, contrairement au règlement des mensualités, il serait compliqué de fixer les modalités des crédits», révèle le DG d’Al Amana Microfinance.
Quant à l’aspect structurel, «le capital dudit établissement peut être détenu totalement ou partiellement par l’association de microcrédit», prévoit le projet de loi. Ce dernier étoffe l’éventail des ressources de ces associations en y intégrant les produits des participations et de leurs cessions.
Autre mesure importante, l’élargissement des prérogatives du conseil consultatif. Dans ce sens, il sera chargé de donner son avis quant à la fusion ou l’absorption de deux ou plusieurs associations de microcrédit. Le conseil consultatif est chargé, par ailleurs, de donner son avis au ministre chargé des Finances sur les conditions et les modalités de la distribution indirecte du microcrédit. Il pourra ainsi s’assurer de la bonne marche de l’octroi indirect de ce crédit.
Les opérations de fusion et d’absorption seront également soumises à de nouvelles autorisations par le ministre chargé des Finances, après avis du conseil consultatif du microcrédit.
25 milliards d’encours à l’horizon 2020L’année 2011 a été marquée par la poursuite des mesures d’assainissement et de recadrage des activités par l’ensemble des associations de microcrédit induisant à une réduction des encours et une baisse du nombre de bénéficiaires de plus de 20% par rapport à 2010.
Le secteur a atteint un encours de prêt de 4,6 milliards de DH et 796.000 clients actifs ramenant le nombre de bénéficiaires du secteur du microcrédit au Maroc depuis sa création à 4,5 millions de personnes avec un montant total déboursé de 40 milliards de DH.
A fin décembre 2011, le secteur a couvert un réseau de plus de 1.300 points de vente dont 52,7% en milieu urbain et 47,3% en milieu rural et emploie près de 6.000 personnes. A l’horizon 2020, le secteur prévoit de recruter environ 3,2 millions de bénéficiaires, pour un encours cible de 25 milliards de DH. A terme, il est prévu de créer ou financer 2 millions d’emplois directs et indirects additionnels.
@ leconomiste.com